Pourquoi être écolo ? chronique de Sarah #1


Dans cet article qui sera, je l’espère, le premier d’une rubrique régulière, je vous propose de réfléchir tout bêtement à la question : pourquoi être écolo ?

1-Je-mange-moins-de-viande_imageWidth540

Catastrophes naturelles qui se multiplient, espèces animales en voie de disparition, réchauffement climatique, problèmes de santé au niveau mondial… Clairement, il y a quelque chose qui ne tourne pas tout à fait rond. Et, en tant que consommateur, en tant que citoyen, chacun joue un rôle (aussi léger soit-il) dans le système mondial. En choisissant de consommer bio ou non, en choisissant de faire ses courses en supermarché ou en épicerie indépendante, nous nourrissons un certain mode de vie, une certaine façon de penser. Nous sommes donc, absolument tous, responsables de ce monde.

Être écolo ne signifie pas ne pas se laver, vivre dans une roulotte et faire pousser des légumes sur son toit ; on peut être avocat, médecin, pâtissier, étudiant, et réduire son impact écologique. Cela ne demande pas forcément des efforts incroyables – je vous livrerai plein d’astuces que j’ai glanées çà et là.

Etre écolo, ça ne veut pas dire ne pas consommer, cela veut dire consommer mieux. Être plus respectueux de la nature autour de soi mais aussi de soi-même. Et, contrairement aux idées reçues, il ne faut pas particulièrement être riche pour mieux consommer ! Être écolo, cela signifie aussi se recentrer sur soi. Choisir de façon pleine son existence. Accepter son rôle décisif d’acteur du monde. S’ouvrir. Réfléchir.

Concrètement, depuis que je me suis pleinement lancée dans l’aventure écologique, j’ai :

-réduit ma quantité de déchets ;

-vidé mon appartement ;

-fait des économies ;

-baissé mon impact écologique.

Ce faisant, j’ai entrepris en parallèle, sans réellement m’en rendre compte, un recadrage de ma vie ; je me suis libérée de relations qui me pesaient, j’ai cessé de me réfugier dans une consommation futile et inutile pour ne pas affronter mon existence ; j’ai appris à assumer mes choix et mes croyances, à m’imposer – sans agressivité aucune, mais en arrêtant de me laisser marcher dessus. En me faisant entendre, j’ai aussi appris à m’accepter, accepter mes contradictions et toutes les parties de moi qui font sens sans en faire. Ma vie est plus simple, avec moins d’histoires ; comme si elle s’étalait moins, mais devenait plus profonde.

Je ne me suis pas pour autant coupée de mes amis ou de ma famille, parce qu’elles sont moins écolo que moi. Les gens qui vous aiment s’intéresseront à votre nouveau mode de vie sans le dénigrer – je ne vous cache pas que ma sœur a beaucoup rigolé quand elle a appris que j’essayais de me laver les dents avec du savon de Marseille… ce qui abîme les gencives, donc ne suivez pas ce test.

J’espère vous avoir convaincu de vous lancer dans cette petite aventure avec ces arguments : bon pour la planète, bon pour la peau et la santé, bon pour le portefeuille, et bon pour l’esprit. Attention, il n’y a pas de petit écologisme – pour vous, devenir plus écolo sera peut-être juste acheter bio, ou remplacer vos mouchoirs jetables par des mouchoirs en tissu, éteindre le chauffage la nuit… Tous les gestes sont bons et déjà importants, il n’y a pas de parfait écolo. Je sais que cela peut être intimidant au début, mais on peut être écolo à tous les niveaux. Et surtout, comme pour tout ce que l’on fait dans la vie, il faut accepter qu’on fasse ce qu’on peut, quand on le peut, comme on le peut, dans une situation donnée.

Plein d’amour pour vous tous !

Par Sarah Etrog

Laisser un commentaire