Agathe GAREAU | Vitesse, frustration, travail d’équipe et détermination… Ce sont tous ces éléments qui font de la Formule 1 la discipline reine du sport automobile et qui poussent les pilotes à se surpasser pour, un jour, atteindre le sommet.
Le week-end du 14 mars 2025, la nouvelle saison de F1 a repris à Melbourne, en Australie, sous le regard impatient des fans du monde entier. Sur la grille de départ, on retrouvait les 20 pilotes des 10 équipes différentes, prêts à tout pour monter sur le podium du premier Grand Prix de la saison.
McLaren, ayant terminé en tête du classement des constructeurs de l’année dernière, est par conséquent l’équipe favorite de la saison. Cependant, la Formule 1 est un sport imprévisible, et les autres écuries n’ont pas dit leur dernier mot. La bataille entre McLaren et Ferrari de la saison précédente a été rude jusqu’à la dernière course, et l’équipe italienne, qui n’a pas remporté le championnat des constructeurs depuis 2008, a prouvé qu’elle était prête à se battre pour revenir sur le devant de la scène.
2025 s’annonce déjà comme l’une des saisons les plus palpitantes de cette décennie. Parmi les changements majeurs qui ont bouleversé les fans, on retrouve notamment l’arrivée de Lewis Hamilton à la Scuderia Ferrari. La légende du sport avait annoncé son départ de Mercedes, en février 2024, après douze saisons de collaboration. Le pilote britannique espère désormais décrocher un huitième titre de champion du monde aux côtés de son coéquipier monégasque, Charles Leclerc, lui aussi prétendant au titre.
L’arrivée de six rookies vient également bouleverser la grille, qui n’avait pas vu autant de pilotes faire leurs débuts en même temps depuis 2010.
Parmi les nouveaux pilotes, âgés de 18 à 22 ans, on retrouve Jack Doohan (Alpine), Oliver Bearman (Haas), Kimi Antonelli (Mercedes), Gabriel Bortoleto (Stake Sauber), Isack Hadjar (Racing Bulls) et Liam Lawson (Red Bull). Bien que Liam ait déjà disputé quelques courses lors de la saison précédente, il entame en 2025 sa première saison complète aux côtés du champion du monde en titre, le Néerlandais Max Verstappen.
La saison 2024 comptait un total de sept vainqueurs, et ces pilotes n’ont désormais qu’un seul objectif : devenir champion du monde en 2025.
La compétition s’annonce intense, et même entre coéquipiers, des rivalités pourraient voir le jour sur la piste. C’est par ailleurs le cas chez McLaren, où le Britannique Lando Norris, qui roule pour l’équipe depuis maintenant sept ans, doit faire face à l’Australien Oscar Piastri, qui entame sa troisième saison. Bien que Norris soit considéré par beaucoup comme le grand favori au titre, l’Australien a tenu à préciser qu’il ne serait pas le “second driver”, et qu’il se battrait lui aussi pour inscrire son nom dans l’histoire du sport automobile.
Charles Leclerc et Lewis Hamilton pourraient également faire vibrer les Tifosi (fans de Ferrari), et livrer des batailles épiques, dans le but de détrôner l’actuel quadruple champion du monde.
Ce dimanche 16 mars, Lando Norris s’élançait depuis la pole position, suivi de son coéquipier Oscar Piastri et de Max Verstappen. La météo n’a cependant pas été tendre avec les pilotes, et la pluie s’est invitée à Melbourne, causant l’abandon de six concurrents, dont Isack Hadjar dès le tour de formation. Le jeune Français a ému les spectateurs en fonçant dans le mur avant même que la course ne commence réellement, et a terminé en larmes dans les bras d’Anthony Hamilton, le père de Lewis, venu le réconforter.
Carlos Sainz a également été surpris pendant le premier tour, et a lui aussi abandonné la course suite à un accident. Malgré ce début de course amer, le pilote espagnol, qui a rejoint Williams Racing après avoir été remplacé par Hamilton chez Ferrari, a su se montrer utile en rejoignant le muret des stands pour aider à élaborer une stratégie et assister son nouveau coéquipier, Alex Albon.
Oscar Piastri et Jack Doohan, qui roulaient à domicile pour le premier Grand Prix de la saison, ont malheureusement été victimes de la “malédiction australienne”. Aucun Australien n’est monté sur le podium du Grand Prix depuis sa première édition en 1985. Le pilote McLaren, qui avait commencé la course en deuxième position, est parti en tête-à-queue dans l’avant-dernier virage lors du 45e tour. Piastri n’a cependant pas abandonné, et a miraculeusement réussi à s’extraire de l’herbe humide en marche arrière, ce qui lui a pris une bonne minute d’effort. Déterminé à briller devant son public, il est parvenu à remonter jusqu’à la neuvième place du classement.
Finalement, Lando Norris, leader de la course, a su conserver sa première place face à Max Verstappen. Le Britannique a gardé son sang-froid face au Néerlandais, qui le suivait pourtant de très près jusqu’au dernier tour. Verstappen termine ainsi sur la deuxième marche du podium, suivi par George Russell, pilote principal de Mercedes.
On retrouve le rookie Kimi Antonelli au pied du podium, auteur d’une superbe course, qui rapporte des points à son équipe dès le premier Grand Prix de la saison.
De son côté, la Scuderia Ferrari connaît un début difficile, avec Leclerc et Hamilton classés respectivement huitième et dixième. Malgré leur talent et leur expérience, les deux pilotes ont été pénalisés par une stratégie mal optimisée, leur faisant perdre des places cruciales. Le début de saison s’annonce frustrant pour l’équipe italienne, qui avait pourtant suscité de grands espoirs auprès des fans, après les tests de pré-saison à Bahreïn en février.
Heureusement pour les fans, ce n’est que le commencement, et les pilotes auront l’occasion de se rattraper lors du prochain Grand Prix, prévu en Chine le 23 mars.
Reste à savoir si Lando Norris parviendra à conserver son avance tout au long de la saison, ou si Max Verstappen fera parler sa domination. À moins qu’un autre outsider ne vienne bouleverser la hiérarchie et créer la surprise ?
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