Laura DIAS | « L’Ombre De Nos Destins » est une romance sombre montrant comment le destin nous offre une seconde chance pour commencer une première fois qui n’a jamais eu lieu. Quand tout espoir est perdu, l’amour avec un grand A se joue souvent de nous.

Avant-propos :
Écrire pour guérir, écrire pour refouler. Attendre que tout change ou prendre les devants ? On m’a longtemps dit quoi faire mais pas comment le faire et ces moments-là ont été un des plus gros vides de ma vie. Après tout, on ne naît pas avec un manuel de la vie dans la tête, c’est un vrai défi de faire les bons choix dès le premier coup, est ce que ce n’est pas ce qui est au fondement de l’univers : se tromper jusqu’à ce que l’on comprenne quel choix on aurait dû faire dès le début ? Une leçon de vie très ironique pour commencer une histoire sur la destinée d’êtres fictifs. Je ne sais pas dans quelle situation se trouvent les lecteurs qui liront cette histoire, finalement peu importe. Je t’invite à laisser tous les problèmes de ta vie de côté ainsi que toutes les pensées parasites qui remplissent tes journées moroses et simplement te laisser guider par ton rythme de lecture quelle que soit sa vitesse.
Ceci est une carte ouverte à tous ceux qui ont besoin de se plonger dans une lecture pour faire une pause dans un moment où il est nécessaire de s’arrêter parce que ça fait du bien.
Partie I
Chapitre 1 : parce qu’il faut bien commencer par le début.
– Lyra
Comment tout a commencé ? Je ne sais pas si je saurais encore répondre à cette question, on me l’a posé tellement de fois que mon cerveau a fini par effacer la réponse de l’historique, tout ce que je sais c’est que je me retrouve encore une fois face à lui sans comprendre pourquoi et comment. Dans le fond, ce sera toujours lui parce que ça a toujours été ainsi. Il y a cette force du destin qui nous pousse dans les bras l’un de l’autre quel que soit le lieu, le jour, l’heure et l’instant. Au début, j’ai pensé que le hasard aimait bien me jouer des tours pour me punir de mes mauvaises actions mais j’ai vite fini par me rendre à l’évidence : plus je lutte et plus nous sommes unis l’un à l’autre. Alors je me suis résolu à arrêter de fournir le moindre effort pour lutter contre le destin car oui il est mon destin. Il aura beau changé physiquement, je sais que mon cœur et mes yeux le reconnaîtront dans n’importe quelle autre vie et ce sans écouter tous ceux qui disent que ce n’est pas l’élu. Nous n’y pouvons rien, dans ce monde nous avons tous quelqu’un qui nous est prédestiné et pour ma part, je suis convaincue que Caelum est celui qu’il me faut. Le seul problème c’est que je n’ai pas encore compris comment rendre l’inaccessible accessible.
Dans les livres que j’ai lus, les deux protagonistes finissent toujours par se retrouver après de longues années à être réunis pour de nombreuses années. En ce qui me concerne je ne sais pas quand cela arrivera, pour l’instant nous faisons chacun nos vies séparément et quand on s’y attend le moins nous sommes réunis quelque temps avant de repartir chacun de notre côté. C’est à la fois très frustrant mais aussi amusant, on ne sait pas quand sera la prochaine fois qu’on se retrouvera mais on adore admirer comment nos vies ont évolué l’un de l’autre. Souvent sa vie est bien plus mouvementée que la mienne, son quotidien est un vrai temps plein occupé à effectuer des tâches complexes ou à rendre service à ceux qui croisent sa route. Je me dis souvent que ce n’est pas si mal de ne pas être tout le temps à ses côtés car je me demande si je pourrais vraiment suivre le rythme mais après ses réflexions je me reprends vite en pensant à ma vie d’aujourd’hui qui est assez minable pour ne pas dire pathétique.
5 ans plus tard.
Je fais partie de la catégorie de personnes qui croit dur comme fer qu’il n’est jamais trop tard pour repartir à zéro et à n’importe quelle période de l’année c’est pour ça que je me suis réveillée ce matin, un 31 juillet pour reprendre ma vie en main (pour la deuxième fois de l’année). Hier soir, sur un coup de tête, j’ai pris le premier vol direction Lisbonne, un long voyage depuis la métropole canadienne. Qui a dit qu’il était trop tard pour un retour aux sources lorsque l’on se trouve au bord du burn-out ? Eh bien ce n’est certainement pas moi. Sans prévenir personne, après être rentrée du bureau j’ai fait mes valises et pris un taxi direction l’aéroport le plus proche de chez moi. Avec 7h de vol et un séjour d’une durée indéterminée, j’ai failli embarquer la moitié de mon appart mais je me suis vite décidée à prendre le nécessaire en voyant la commission supplémentaire en cas de bagage trop lourd. Je ne sais pas encore ce qui m’a fait choisir cette destination mais je sais que j’ai ressenti un besoin presque vital de me réfugier là où j’ai passé la moitié de ma vie pour pouvoir faire le vide sur tout ce qui ne va plus en ce moment. Même si j’ai longtemps refoulé en moi toutes ces émotions, je ne pouvais pas éviter l’irréparable alors j’ai préféré partir avant qu’il ne soit trop tard.
Je ne suis pas une grande habituée des aéroports et des voyages en avion mais j’arrive quand même à ne pas me perdre et à dénicher de quoi m’occuper pendant de longues heures de vols. La réponse est très simple, j’ai toujours un livre sous la main qui permet de faire passer le temps plus rapidement et en ce qui concerne ce voyage, j’ai réussi à choisir seulement cinq livres dans ma bibliothèque en me disant que j’en achèterai sûrement sur place. Une fois installée sur mon siège, je regarde le hublot en laissant tous mes mauvais souvenirs au Canada et prête à en accueillir de nouveaux, qui j’espère, seront bien plus joyeux.
- Merci d’avoir lu ce premier chapitre, les cinq premiers chapitres seront publiés sur le blog « Nouvelles Vagues » et en ce qui concerne le reste de l’histoire elle sera par la suite publiée sur la plateforme Wattpad
