Rosalie Ghanem, le 26/03/12
Qui suis-je ?… Rien, je ne suis ni
L’oiseau qui mange dans ta main,
Ni un petit orphelin sentant la faim,
Ni celui qui sait que la vie ne vaut rien.
Ni celui qui sait que la vie ne vaut rien.
Je suis aussi fraîche que l’eau,
Je suis aussi légère que l’oiseau.
Je suis le coeur qui s’est empli
Depuis longtemps des fleurs bien pâles,
Et qui ont gardé toutes leurs pétales.Je suis les yeux, qui se sont assouvis
De toi, autrefois… Yeux avides
Que de ta beauté sont maintenant vides,
Et qui ont gardé toutes leurs pétales.Je suis les yeux, qui se sont assouvis
De toi, autrefois… Yeux avides
Que de ta beauté sont maintenant vides,
Et de larmes… Celles que j’ai promises
De sécher. Tu vois nous nous sommes séparés,
Nos chemins sont lugubres maintenant,
Et je perds le sourire dorénavant.
Tu vois ce dont tu t’émerveilles,
Tu rêvais pendant ces jours d’absence, et tu t’éveilles,
Et nous nous retrouvons loin, où la vie est si douce,
Tout mal avec le temps disparait et s’émousse.