Casse-tête chinois.
de Cédric Klapisch
Avec Audrey Tautou, Cécile de France, Romain Duris.
Par Guillaume Collet.
Amour fuyant, rêves brisés, rafistolés, parcours improbable, goût de la ville, passion de la vie qui y bat à plein, complexe, avec ses paradoxes de scénarios obscurs.
Voilà ce que vous trouverez dans Casse-tête chinois. Non pas le sens de la vie, mais son chemin fait d’impasses, de sens interdits, de retours en arrière.
Klapisch réalise avec ce nouveau volet de la vie de Xavier, son personnage fétiche, le rêve de tout producteur Hollywoodien, faire de son héros une franchise générationnelle. C’est en leur faisant porter les problèmes propres à chaque âge de la vie que le réalisateur réinvente tout en nous surprenant, ses personnages d’antan.
La nouvelle vie New-Yorkaise de Xavier tourne autour de la famille, la fratrie. Une famille abordée par Klapisch comme une entité variable. Quelle soit séparée, recomposée, multiple, diverse, celle-ci y apparait comme une source d’ordre et de désordre pour toutes ses humanités en mouvement.
Par l’humour et le rythme, le film nous fait oublier ses clichés et nous promène en terrain connu: rock espagnol, philosophes en conseiller sentimental.
Comment aimer ? comment vivre ?
Un film élégamment équilibré entre citations et nouveautés, qui vient continuer l’Auberge espagnole et les Poupées Russes sur un air que Klapisch, seul sait, merveilleusement jouer.