Le mot du mois #3 : Y ALLER

L. Boulesteix ∣ A toi cher étudiant volage pour qui l’approche de la fin d’année rime plus avec gueule de bois au 1er janvier qu’avec 1er semestre validé, il sera pourtant bientôt temps pour toi d’y aller.

« Quand faut y aller, faut y aller » ; telle est l’expression qui alimentera très rapidement les trois quarts de tes conversations. En effet, les partiels approchent à grands pas et commencent à poindre à l’horizon, un horizon toutefois plus ou moins lointain suivant ton degré de motivation.

Jadis associée à un lieu, cette expression nous berce actuellement d’illusions de par son imprécision et fait écho au monde politique. Accusée de traduire un snobisme qui sent bon l’argent car utilisée dans le langage journalistique, monde trop élitiste au goût de certains réfractaires, elle a peu à peu perdu son identité originelle.

Désormais plus obligatoirement associée à une volonté personnelle, elle est tout de même empreinte d’une force, d’un élan dus au « y ». Cette petite lettre, pourtant banale car bien trop communément utilisée, nous pousse à nous lancer et à nous surpasser sans que nous nous préoccupions de l’échec même si notre désir premier est celui d’atteindre un niveau supérieur. Et en observant la population de Paris III, on remarque que décrocher son diplôme, ce fameux sésame synonyme d’entrée dans le monde professionnel, nourrit une excitation sans faille chez l’ensemble des étudiants.
Alors motivation ou non, au talent ou avec des connaissances en béton, on ne réfléchit pas et on y va !

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