Reportage réalisé parSarah Bronsard (2ème partie)
Crédits photos : Deutscher Bundestag/Stella von Saldern
Jour 2 : mardi 29 janvier
Qu’entendez-vous par courage civique ? Telle est la question que nous pose notre chef d’équipe une fois arrivés au musée de la résistance allemande. Nous commençons par faire le tour de la thématique. Qui faisait preuve de courage civique envers les persécutés du régime nazi ? Quelles étaient leurs motivations ? A quel niveau cette résistance se manifestait-elle ? Quels étaient les risques ?
Nous débattons, discutons et échangeons nos connaissances autour du sujet. Répartis en petits groupes, nous notons les aspects qui nous viennent à l’esprit en les classant par ordre thématique. De ce côté, les valeurs, de l’autre les modes d’action possibles. Au-delà des connaissances purement scolaires, des références cinématographiques comme “La liste de Schindler” circulent et certains d’entre nous partagent même des témoignages personnels pour illustrer le concept. Nos idées convergent rapidement sur la plupart des aspects, mais divergent petit à petit quand la question de résistance nationale est abordée. Une participante ukrainienne nous raconte que le rôle de l’armée de résistance ukrainienne est toujours surestimée, alors que la collaboration du pays avec les nationaux-socialistes n’était en aucun cas négligeable. Étant la seule représentante française dans le groupe, on m’interroge alors sur la manière de commémorer en France. Je leur explique que la Résistance a longtemps été glorifiée et qu’il a fallu attendre jusqu’en 1995 pour que l’État français reconnaisse officiellement la collaboration du régime de Vichy avec le IIIème Reich, le devoir de mémoire devenant ainsi un impératif.
« Qu‘entendez-vous par courage civique?“
Photo – Deutscher Bundestag/Stella von Saldern
Quelques idées…
Photo – Deutscher Bundestag/Stella von Saldern