Sara Andrade | Si vous voulez un film qui vous parle Nous, les coyotes a beaucoup choses à vous dire. Déjà il faut savoir que leur habitat a été conquis par les êtres humains dans une zone de la Californie et qu’ils n’ont aucun souci à y habiter avec leurs envahisseurs. Ces êtres vivants mangent-ils, parfois, les animaux de compagnie des habitants et tout de suite leurs défenseurs, les colonisateurs, commencent-ils à penser qu’il serait mieux que les coyotes disparaissent.
Mais ces animaux sont marginaux, maintenant. Personne ne veut d’eux car il se trouve qu’ils ne sont pas à la hauteur de vivre dans le monde des humains. Trop sensibles et bêtes pour cet entourage sans espoir. Néanmoins ils restent sans se laisser abattre, puisque pour eux l’amour est la chose la plus importante. L’amour entre les coyotes, évidemment.
Voilà un peu comment j’ai voulu commencer à vous parler du film de Hanna Ladoul et Marco La Via, une réalisatrice et un réalisateur, les deux d’origine française résidents à Los Angeles, qui présentent une histoire très touchante et sensible, qui parle à tout ceux que se sont trouvés dans une situation triste, angoissante et de désespoir. Avec une musique à la mode, et des scènes plutôt ordinaire, on perçoit la cruauté d’un système qui nous amène toujours vers la compétition où nous sommes motivés que par nos rêves et notre désir de survivance, comme les coyotes. Une histoire d’amour qui se déroule dans une journée en traversant les difficultés d’une vie entière.
Nous, les coyotes est à voir, avec ton copain, ton amie, ton amant, ton oncle, ta tante, ta mère, ton père, avec qui que ce soit, même avec le clochard du métro, voilà. Il est pour tous.tes et il montre le côté d’un rêve, le plus compliqué, le début, en nous laissant la possibilité de rêver sur le film et, encore, sur notre vie. Quand on commence à avoir des doutes sur nos ambitions et aussi sur les personnes qui nous entourent, quand on commence à vivre des situations désarmantes. On se sent un peu impuissants car rien ne marche comme prévu, et c’est alors qu’on commence à prendre en considération nos idées et à se battre pour réaliser nos projets en se souvenant la raison pour laquelle on a eu le courage d’entreprendre un certain chemin.
Nous avons assistés à la rencontre avec le public après la projection au cinéma Luxy d’Ivry-sur-Seine le jour suivant sa sortie. Pendant la rencontre avec le réalisateur – qui était sympa – on saisit davantage l’esprit du court long métrage et aussi le pourquoi du titre.
Bon courage pour vos rêves, vous en aurez besoin.