Emilie, le 18/11/2012
Nous York, sortie le 7 novembre 2012 de Géraldine Nakache et Hervé Mimran avec Leïla Bekhti
Un premier succès n’est pas systématiquement suivi d’un second. Et il ne s’agit pas là de définir le succès d’un film par le nombre d’entrées en salle. Une bande d’amis, New York, un appartement de rêve avec vue sur la grosse pomme toute entière et toutes ses lumières qui scintillent la nuit : il s’agit du nouveau film produit et réalisé par Géraldine Nakache, toujours entourée de Manu Payet et Leïla Bekhti. Son premier film, Tout ce qui brille, a été un succès, le spectateur (ou plutôt la spectatrice) a pu se laisser entraîner dans la Drôle de vie de Lila et Ely et sortir de la salle en fredonnant la chanson de Véronique Sanson reprise par les deux héroïnes. Sous une nouvelle identité , nous retrouvons les deux actrices à Nous York, tentant tant bien que mal de faire face aux difficultés telles que les démarches administratives que doivent entreprendre des émigrés européens (entre autres) afin d’obtenir une green card pour devenir officiellement résidentes américaines. N’ayant pu retourner en France depuis leur arrivée aux Etats-Unis il y a maintenant deux ans, et à l’occasion des trente ans de Samia (Leïla Bekhti), Gabrielle (Géraldine Nakache), invite leurs trois amis d’enfance à partager le « rêve américain » le temps de quelques jours. A priori, le film semble aussi bien que le premier à en juger l’histoire et les têtes d’affiche. A priori. Le film tourne principalement autour des trois amis d’enfance, reléguant Samia et Gabrielle au second plan, bien que toujours présentes. Quant à la bande originale, elle est un peu trop américaine et ne colle pas à ce film « français ». Toutefois, il conviendra de retenir un détail, qui peut paraître anodin pour certains : la mise en scène du générique d’ouverture intégré au paysage New Yorkais. Second détail, veuillez m’excusez, qui, lui, apparaît à la toute fin du film : Sienna Miller, dans son propre rôle, à la fois excentrique et lunatique, est le rayon de soleil de ce film, le soupçon d’humour trop ponctuel, voire quasi-inexistant.