Après X-Men Le Commencement sorti en 2011, Marvel revient avec un nouveau longmétrage dédié aux mutants. Cette fois-ci, l’intrigue n’est plus centrée sur la jeunesse des X-Men, mais bien sur la suite des aventures de Wolverine. Il aura donc fallut attendre sept ans avant de découvrir ce qu’est devenu le plus célèbre des mutants. Car l’affrontement contre Magneto a pu laisser les fans sur leur faim, surtout après la mort de Jean Grey.
Et c’est un Wolverine bien diminué que nous retrouvons. Cheveux longs, barbe de plusieurs jours, vêtements rapiécés: Logan n’est plus que l’ombre de lui-même. Il vit dorénavant reclus dans les montagnes. Alors qu’il continuait à trainer son existence de marginal, Wolverine fait la rencontre d’une japonaise nommée Yukio. Cette dernière le convainc de la suivre au Japon pour y retrouver son maître Yashida à qui il a sauvé la vie il y a plusieurs années. Sur le point de mourir, Yashida veut le récompenser de ce qu’il a fait pour lui. Le vieillard propose à Wolverine de le rendre mortel. Il pourra ainsi tourner la page sur son passé et mener la vie qu’il aurait toujours du avoir: tomber amoureux, fonder une famille, vieillir… et mourir. Mais Logan ne pourra donner sa réponse car Yashida meurt précipitamment. S’en suivra moult péripéties dont le protagoniste se retrouve mêlé malgré lui.
L’intrigue se focalise aussi sur ce qui tourmente Wolverine: la mort de Jean. Plusieurs fois dans le film, la jeune femme réapparaît en fantôme dans ses rêves. Elle le questionne sur ses doutes, ses choix et sa nouvelle vie amoureuse ! Car Logan entame au fil de l’histoire une relation avec Mariko, la nièce de Yashida. Bien qu’il semble en tomber amoureux, il décidera de s’en séparer, lui promettant malgré tout de revenir la voir au Japon.
Dans l’ensemble, Wolverine: le combat de l’immortel se distingue des précédents volets. Comme l’histoire a lieu au Japon, le spectateur est plongé ( et peut découvrir ) le quotidien des gens qui y vivent. Plusieurs caractéristiques de la culture japonaise y sont représentées: les baguettes, les kimonos, les habitations… En outre, les mutants passent au second plan dans le film. Hormis Wolverine et Jean,on ne retrouve aucun des personnages tirés du comic. scènes d’action, bien qu’assez nombreuses et impressionnantes, sont elles aussi différentes: les combats au sabre, au couteau, et aux flèches prévalent sur les pouvoirs des mutants. A ce sujet, un face à face entre Wolverine et un samouraï en adamantium ( le même métal dont est constitué le personnage principal ) attend les spectateurs; rien que ça !
Des variantes avec les autres films sont néanmoins repris. L’humour de Wolverine en est un parfait exemple. Un scène de lavage forcée entre les mains de jeunes femmes asiatiques en feront rire plus d’un. Certaines de ses répliques raviront les fans: comme au cours de situations cocasses ou lorsqu’il s’agit de tenir tête à ses ennemis.
Wolverine: le combat de l’immortel est un bon film, mais il peut décevoir les fans des comics. Car ce long-métrage marque une « rupture » avec ceux de la même franchise. Le plaisir de revoir Wolverine et les scènes de combat compensent malgré tout cette particularité.