Poèmes étudiants: quand ce qui nous entoure devient poétique…

Le 31/03/2014

Ode à la Gomme

Celle qui naît grande et diminue avec le temps
Jamais ne rechigne et si brûlée pourtant
Lorsque l’on astique sa petite tête lisse
Avec acharnement, c’est un tel supplice
De la voir perdre ainsi des petits bouts d’elle même
En copeaux répartis sur une œuvre humaine
Oh gomme grâce à toi irradiées sont les erreurs
En maths, en français, chez tous les professeurs
Si utile tu es, pour nous pauvres élèves
Raturant nos copies sans aucune trêve
Et le pire dans cela c’est qu’on ne te rend pas
Hommage, honneur, tout ce que l’on te doit
Ainsi tu finis, égarée dans l’oubli
Ou coupée et lancée sur de jeunes abrutis

MB

***

Ode à un chauffage

Crache ta chaude haleine à travers tes multiples bouches,
Lorsque ma froide main traîne et doucement te touche,
Tu sembles un peu enrhumé, chauffage, ami de l’hiver,
Très cher, ne renifle plus du nez, mais laisse échapper l’air,
De ta toux sèche qui te consumerait tout entier.
Ton toucher est rêche mais ton souffle est si léger,
Grâce à toi point d’écharpe, de longue veste et de gants,
Tu restes muet comme un carpe, sage comme une image ; pourtant,
Tu apparais l’ami bienveillant, assis au fond de la classe,
Toujours fidèle à ta lourde tâche, collé aux vitres de glace.
En été cependant d’ami tu deviens brûlant ennemi,
La chaleur devient sueur, qui à grosses gouttes fuit,
Comme l’encre du stylo qui vient tacher ta carcasse,
Tu soupires de ces maux que seul le temps efface.
Compagnon muet dans le froid, tous te haïssent face au soleil
Mais cher chauffage, crois-moi, tu es une merveille !

AS

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