L’année 2016 a eu droit à son habituel lot de nouvelles séries télé et nouvelles saisons. En tant que sérivore aguerri, je me suis plongé dans des univers aussi différents que prenants. Ce top 5 n’est donc absolument pas objectif, ce n’est qu’un aperçu de mes découvertes et autres bonnes surprises. Il se compose de quatre séries reconduites en 2016 et d’une création originale. Promis, je n’ai pas passé une semaine complète à binge watcher toutes ces séries !
Ah oui, j’oubliais : Spoiler Alert ! On ne sait jamais.
5 – Daredevil, saison 2© Netflix
Alors que Matt Murdoch, mieux connu sous le nom de Daredevil, pense avoir apporté calme et justice dans le quartier de Hell’s Kitchen, Frank Castle, un homme motivé par la vengeance surnommé The Punisher, entreprend sa propre croisade. L’homme sans peur doit alors s’opposer à lui et parvenir à trouver un équilibre entre son travail d’avocat et sa vie de justicier. Une vie mouvementée, en somme, à laquelle se rajoute le retour d’Elektra Nachios.
Dans cette nouvelle saison, on a retrouvé tout ce qui nous a rendu accro au justicier aveugle. L’ambiance y est toujours aussi sombre et l’intrigue est torturée à souhait. La bande son est choisie avec soin pour accentuer cette ambiance chargée d’action. Le casting s’agrandit pour accueillir Jon Bernthal (Walking Dead), ainsi qu’Élodie Yeung incarnant Elektra, jeune femme magnétique et sensuelle, bien loin de l’interprétation fade de Jennifer Garner en 2003 et en 2005.
4 – Orphan Black, saison 4© BBC (British Broadcasting Corporation)
Dans cette saison, Sarah et les autres clones féminins se retrouvent en terres inconnues lorsqu’elles se rendent compte qu’il existe également des clones masculins. Elles découvrent qu’elles sont plus vulnérables que jamais. Sarah, Cosima, Alison et Helena sont plus fortes ensembles que séparées et cette saison va mettre leur lien à rude épreuve. Vont-elles enfin découvrir la vérité sur leurs origines ou tomber sous la coupe des organisations qui tentent de les contrôler ?
Tatiana Maslany, actrice principale qui joue près de douze rôles dans la série, est impressionnante. Le jeu d’actrice de Maslany et l’écriture des personnages sont si bien menés que chaque clone a sa propre personnalité distincte et les différencier est un jeu d’enfants.
La saison trois est riche en rebondissement et n’apporte que très peu de réponses aux questionnements des saisons une et deux. Bien au contraire, elle en soulève deux fois plus ! Sachant que la saison 5 sera la dernière, je n’ai qu’une seule question en tête : comment vont-ils réussir à mettre un point final à cette série en répondant à toutes les questions soulevées au fil des épisodes ? Une chose est sûre, j’en attends la fin avec impatience.
3- Steven Universe, fin de la saison 2, saison 3, début de la saison 4
© Cartoon Network
Steven Universe, un jeune humain, a grandi avec les Crystal Gems, des combattantes extraterrestres rebelles et les accompagne dans leurs aventures pour protéger la Terre de toute sorte de danger. Au long de son voyage initiatique, Steven va grandir et découvrir les secrets de ses mentors et amies Gems tout en gardant son innocence et son sens de l’honneur qui le rendent si spécial.
Cela fait trois ans que Steven Universe existe et, saison après saison, Rebecca Sugar et Cartoon Network arrivent toujours à surprendre. Tout dans ce petit joyau est digne de votre intérêt. L’animation et les dessins sont d’une qualité remarquable, l’évolution de chaque personnage est digne d’un roman, la bande son est d’une rare justesse pour un cartoon et Steven est simplement le héros le plus adorable du petit écran à ce jour.
On pourrait penser que Steven Universe n’est qu’un autre show abrutissant pour les enfants mais détrompez-vous. Cette série aborde avec subtilité des questions comme le vieillissement, la peur de la solitude, la perte d’un être aimé ou encore l’amour, toute forme d’amour, peu importe le genre. En effet, c’est un des éléments les plus remarquables – et attaqué – de Steven Universe. Des amours homosexuelles sont centrales dans l’intrigue et peintes avec finesse, loin des habituels clichés.
2 – How to Get Away with Muder, saison 3
© ABC
Cette saison se déroule quatre mois après la fin de la précédente. Annalise Keating décide d’ouvrir un institut de conseils juridiques gratuits et se retrouve confrontée aux conséquences de son alcoolisme. La tension est à son comble et les relations entre les étudiants d’Annalise se dégradent, tandis que chacun voit ses valeurs être questionnées tour à tour.
Le mystère couvrant les neuf premiers épisodes concerne l’incendie qui a ravagé la maison d’Annalise et la mort d’un personnage principal qui en résulte, du flashback initial à la résolution tant attendue.
Après deux saisons de qualité, Murder continue à tenir ses spectateurs en haleine avec des intrigues bien ficelées, intéressantes et surprenantes. Les scénaristes se permettent des retournements de situation audacieux pour une série si jeune.
Il est évident que Viola Davis (Annalise) est pour beaucoup dans le succès et la qualité de la série. Cette femme est impressionnante. En incarnant Annalise, elle arrive à jouer cette femme tyrannique et fragile, que l’on croit parfois sincère, sans en être jamais certain.
Le reste du casting est tout aussi intéressant et on retrouve des acteurs comme Alfred Enoch (saga Harry Potter) ou encore Matt McGorry (Orange Is the New Black) et Liz Weil (Gilmore Girls).
1 – Stranger Things, saison 1
© Netflix
Lorsque Will, un jeune garçon, disparaît, ses amis Mike, Lucas et Dustin partent à sa recherche. Ils découvriront que la petite ville de Hawkins, Indiana, cache bien des mystères : expérimentations secrètes et forces surnaturelles terrifiantes sont le lot de ces enfants en quête de réponses. Se joint à eux une bien étrange fillette qui semble en savoir plus qu’elle n’ose l’avouer.
Imaginez une série des année 80, faisant référence à Marvel, où science-fiction et monde de l’enfance se mêlent. C’est là le chef-d’œuvre des frères Duffer.
La bande son est parfaitement maîtrisée et donne à l’ensemble cet aspect rétro qui rend si bien hommage à la vieille SF. Le scénario et l’écriture des personnages sonnent juste et nous donnent à observer aussi bien une mère touchante, jouée par nulle autre que Wynona Rider (parfaite dans ce rôle), qu’une gamine aussi badass que mignonne, interprétée par Millie Bobby Brown, dans un premier rôle époustouflant. Finalement, les décors sont simplement magnifiques. Les différentes forêts présentées, s’accompagnant d’un jeu de clair-obscur inquiétant, m’ont laissé un très bon souvenir.
Après la fin ouverte de la saison 1, je ne peux dire qu’une chose : vivement la saison 2 !
Mickaël A.