Le Mot du Mois #4 : INTEMPÉRIES

L. Boulesteix | Des tempêtes Carmen et Eleanor aux chutes de neiges abondantes en passant par la crue de la Seine, nombreuses sont les intempéries qui ont marqué la capitale en ce début 2018.

Issu du latin intemperie qui renvoie à l’état déréglé, immodéré de quelque chose, ce terme a pris du galon et s’est imposé dans le monde professionnel. Juridiquement, il désigne alors, à l’article 5424-8 du Code du Travail, une situation climatique « qui rend dangereux ou impossible l’accomplissement d’une tâche ».

Synonyme de cauchemar pour les malheureux de la N118 ou à l’inverse de vacances pour les étudiants de Paris III bloqués et oh combien attristés de ne pouvoir se rendre en cours, les intempéries font également référence au monde médical. Désignant une mauvaise constitution des humeurs du corps, l’intempérie semble tout de même avoir apaisé celle des Parisiens, étonnés et souvent émerveillés à la vue de leur ville adorée sous un épais manteau blanc.

Mais au grand dam des « fainéants » qui auraient pris goût à ces quelques jours de repos improvisés, la neige n’est malheureusement qu’éphémère. Ainsi, après l’émergence de la station du Mont Martre, qui a vu tomber les plus grands champions olympiques, un retour à la normale est attendu. Le trafic du RER C a donc repris, après 13 jours d’absence, et les bougonnements des habitants pressés se font de nouveau entendre dans le métro.

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