Tarik Boulouh ∣ La Coupe du monde arrive à grand pas. Les équipes participantes commencent alors leur préparation en vue de cette compétition qui se déroulera cette année en Russie. Plusieurs mastodontes du Football mondial se disputeront le trophée en juin prochain. Tour d’horizon des six favoris.
L’Allemagne :
L’avantage de l’Allemagne est qu’elle possède trois équipes. L’équipe (A), qui est championne du monde, l’équipe (B) qui a remporté la coupe des confédérations, et l’équipe (C), championne d’Europe U21. Ainsi, du côté du nombre de joueurs de qualité la Manschaft n’a pas de souci à se faire. L’autre force de cette équipe, est que ses cadres joueront leur troisième Coupe du monde, à même pas 30 ans (Ozil 29 ans, Kroos 28 ans, Muller 28 ans, Hummels 29 ans, Boateng 29 ans). L’expérience sera donc au rendez-vous. Seul bémol : aucun joueur ne s’est imposé durablement au poste d’avant-centre depuis le départ de Miroslave Klose.
Le Portugal :
Les Champions d’Europe possèdent l’un des deux meilleurs joueurs de la planète avec Léo Messi, Cristiano Ronaldo. Posséder CR7 dans son équipe est un avantage de taille : il peut faire la différence à n’importe quel moment. Le problème du Portugal réside dans sa défense vieillissante et lente. Le coach portugais a d’ailleurs rappelé Rolando le défenseur de l’Olympique de Marseille. Le poste de numéro neuf fait également défaut aux Portugais depuis quelques années déjà.
L’Argentine :
Vice-championne du monde, deux fois médaillée d’argent en Copa America, l’Argentine de Leo Messi est abonnée à la deuxième place dans les compétitions majeures, malgré un effectif de qualité, surtout en attaque (Messi, Aguero, Higuain, Dybala …). Mais l’Argentine n’arrive pas à faire mieux, peut-être à cause de sa défense faible ou d’un gardien qui n’est pas l’assurance tout risque. L’entraineur Sampaoli peut peut-être apporter le plus qui manque à L’Albiceleste.
Le Brésil :
Le Brésil reste marqué par la débâcle historique à domicile lors du dernier mondial face à l’Allemagne (7-1). Le score aurait pu être plus lourd, quand on se souvient de la déclaration du défenseur allemand Matt Hummels à la fin du match « On s’est mis d’accord pendant la mi-temps de ne plus pas marquer d’autres buts ». André Schurrle n’était surement pas dans le vestiaire pendant la causerie, puisqu’il marquera deux buts en deuxième mi-temps. Plus sérieusement, le Brésil emmené par Neymar et des joueurs de grandes classes, au mileu du terrain et en attaque (Coutinho, Willian, Douglas Costa, Casimeiro…) peut espérer faire une très bonne compagne cette fois-ci. Même si des problèmes sont à noter en défense.
La France :
Les spécialistes le disent, la France possède une génération dorée avec les joueurs actuels. Ils jouent tous dans les plus grands clubs du monde, sortis d’un Euro réussi en 2016. Cependant, même avec quelques meilleurs jeunes joueurs au monde (Mbappe, Dembélé, Varane, Kante, Coman, Griezmann, Fekir) les Bleus pèchent à se valoriser dans le jeu collectif. Surtout que la France n’a battu que l’Allemagne comme grosse cylindrée ces dernières années. Face aux cadors les résultats sont très moyens.
L’Espagne :
Après une Coupe du monde ratée et un Euro moyen, l’Espagne est bien de retour et les résultats pendant les éliminatoires l’attestent (neuf victoires sur dix). La Roja comme l’Allemagne possède un nombre de joueurs de qualité incalculable. L’entraineur espagnol a réussi un mélange de génération qui a porté ses fruits, avec les vieux briscards (Ramos, Pique, Iniesta…) et la nouvelle génération (Asensio, Saul, Koke…).
Rendez-vous le 16 juin prochain, pour le début de la compétition.