Lise Esselas, le 23/05/12
Ma main n’est rien d’autre que ma main, mon front n’est rien d’autre que mon front, et mes pensées, je le crains, ne varient guère qu’en fonction des éléments minces qui défilent indifféremment d’un jour à l’autre ; je n’ai en tête que cet immense mot de lassitude qui m’entraîne indéfiniment dans ses propres longueurs.
J’aurais besoin d’un autre, quelqu’un qui veuille bien m’aider un instant à être quelque chose d’autre que moi.
Comment les êtres se rencontrent-ils? Le réel me semble bien vaste pour y trouver de quoi disputer une couette.
La rubrique du coeur vient de commencer?
Une forme de préambule peut-être! Vous êtes candidat?
Pourquoi chercher à être quelqu’un d’autre que soi lorsque ton moi est si beau ? Profitons de ce que l’on a, car tout est merveilleux lorsque l’on sait l’observer.
Et tes lettres s’agencent d’une bien belle manière.