LAYLA – LA LOGE

Le billet d’humeur de Noëlla B., à suivre sur yarienacomprendre.com

LAYLA, un spectacle d’Arnaud Maïsetti & Jérémie Scheidler, avec la collaboration de Boutaïna El Fekkak. 

Layla c’est l’histoire d’une autre. De se sentir vivant. On sait jamais qui on est.

Layla c’est cette question. C’est quoi être à la bonne place ? Quand est-ce qu’on sait qu’on est à la bonne place ?

La bonne place c’est là où je suis. Evidemment que c’est la bonne place puisque c’est la seule solution. Etre là où je suis. Vu que je ne suis nulle part ailleurs et que je ne peux être nulle part ailleurs que là.

Layla c’est un seule en scène. C’est Boutaïna El Fakkek sur scène. Boutaïna, au début, elle raconte son histoire. Enfin du moins, c’est ce qu’on croit. Puis elle nous raconte sa rencontre avec Layla. Et puis elle devient Layla. Assez vite, on ne sait plus trop démêler le vrai du faux. Encore faut-il qu’il y ait eu du vrai.

Layla c’est une française d’origine algérienne qui décide, un jour, qu’elle doit partir. Son histoire va de train, en taxi, en voiture, à pied, sans avoir vraiment de sens et finit les pieds écorchés contre le bitume de l’A9 et le visage dans la boue face à la mer. Son histoire finit à l’hôpital psychiatrique. Elle finit avec l’éternel refrain, traitement, médicaments, mâchoire bloquée, corps engourdi, vol au-dessus d’un nid de coucou, jusqu’à la fin.

Pendant une heure de ce récit dont le sens m’échappe, Boutaïna retient ses larmes, sa voix tremble, elle essuie son visage, son nez, elle ravale ses larmes. Ses fausses larmes.

Pourquoi ?

 La suite du billet sur : yarienacomprendre.com  

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s