Le billet d’humeur de Noëlla B., à suivre sur yarienacomprendre.com
D comme Deleuze de Cédric Orain, au Théâtre L’Échangeur.
Commencé, ça a commencé, ça va commencer, ça va peut-être commencer…
Au plateau, trois hommes ont commencé sans nous et attendent quelqu’un pour que cela commence. Il ne viendra pas.
Trois hommes pour du théâtre. Trois hommes à l’attention du théâtre et trois hommes à la place du théâtre. Trois hommes ressuscitent Deleuze.
La parole pense, le corps expérimente et l’esprit délire.
La pensée de Deleuze, les concepts, le processus philosophique et de la place pour le rire, pour les images et pour moi.
Ce soir j’ai rencontré la liberté, le geste, l’intelligence subtile et la beauté. C’est pas comme ça tous les soirs. Ni au théâtre ni nulle part.
Ce soir on ne s’est pas moqué de moi. On ne m’a pas joué la tristesse ou la joie, la jalousie, la colère.
Ce soir on a piétiné le préfixe, on m’a présenté, renvoyé le -re dans sans bulle, on a (re)présenté.
Ce soir on m’a fait du bien. Et je me sens vivante et armée.
L’air est glacial à Paris.
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