Albien Gakegni ∣ Le travail est depuis toujours perçu comme l’activité permettant à l’homme de subvenir à ses besoins. Nécessitant tantôt l’effort physique, tantôt l’effort intellectuel, il dépouille l’homme de ses énergies ; d’où un besoin de moments de repos pour se ressourcer. L’interdiction de travailler le dimanche relève d’une ancienne tradition qui trouve son fondement dans la genèse cosmogonique : Dieu qui créa l’Univers se reposa le septième jour ; ce qui fut recommandé aux hommes afin de le glorifier.
Mais l’exigence d’un jour de repos unique pour tous les travailleurs est-elle une nécessité approuvée par tous ? En quoi travailler le dimanche pourrait-il être bénéfique pour l’homme ?
Avec l’accroissement de la population mondiale, l’homme doit redoubler d’efforts pour améliorer son avenir. Il convient alors d’augmenter le nombre d’heures d’activités humaines afin de favoriser, mais surtout de faciliter l’amélioration de la qualité de vie. Par exemple, la fermeture des supermarchés et des pharmacies le saint jour dominical empêche certains d’avoir accès aux produits dont le besoin peut surgir brusquement.
Une production augmentée se fait donc en parallèle d’une présence permanente et croissante de consommateurs. Le temps ne s’arrête pas pendant que l’être humain consacre son temps au repos. Il existe des services dont un instant de pause peut retarder l’accomplissement du projet. On peut songer ici aux hôpitaux qui ne peuvent se permettre de fermer un jour comme le dimanche ; car ce serait mettre plusieurs vies en péril.
Malgré tout, une bonne partie des habitants de la planète, notamment les travailleurs, maintiennent l’idée d’un repos total le dimanche, au détriment des nécessités qui peuvent être évoquées ici et là. Soit pour la pérennisation de la tradition ancienne, soit pour vaquer à des occupations personnelles. C’est le cas des personnes qui trouvent dans le repos du dimanche, l’occasion idéale pour passer des moments en famille.