La Havane

Albien Gakegni ∣ Je suis l’être d’ici, citoyen de ton territoire
Métisse par mon identité d’étranger
Exilé par désir d’être ici où dans les rues la joie se distribue
Le silence des jeunes jours ressemble à une paix qui dure
A une amertume qui se retire et libère l’âme.
Tes jeunes filles sont d’une bienveillance à chanter
Tes vieillards sont sages et tes ancêtres béatifiés
Pour garder intacte la mémoire de ton histoire.
Ton hymne ressemble au bonheur qui croît sans cesse.

Ton paysage est doux, tes vents sont berceurs
Ici le soleil est une vie en soi
Le bruit de la mer est comparable
A la douceur de la jeune femme qui sourit le soir.
Et ses vagues comme un instant qui s’éternise.
J’aime ta couleur, le calme
J’aime ta beauté, l’ambiance de fin de semaine.
Voici bientôt le coucher du soleil
Ce magnifique spectacle qui rend l’œil figé.
Et l’océan qui avale le fond d’un ciel minuscule au loin.
J’aime ta couleur, le repos
J’aime ta beauté, tes belles nuits d’amour et d’extase qui ne se terminent jamais.
Tes vieux jours baptisent l’étranger de ta diversité culturelle.
Je viens rendre hommage aux gentils qui m’ont souri sans me connaitre
Aux sensibles qui ont su compatir lorsque l’inconnu s’était perdu
Devant les allées multiples d’une cité bâtie sur un modèle fascinant.

Je me souviens de ton accueil que ma mémoire refuse d’oublier
Pour garder agréables encore ces beaux moments
Passés dans le lit de ton sol né au beau milieu des eaux profondes.
La prochaine fois j’emporterai des fleurs
Plutôt que de simples images que l’on perd un jour.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s